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Gain américain

Gain américain

Une victoire de 3-2 avant le duel du 31 décembre

Publié 29.12.2016 21:00 GMT-5 | Auteur Andrew Podnieks
Gain américain
L'Américain Clayton Keller ouvre la marque en plongeant durant la première période contre la Russie. Photo : Matt Zambonin / HHOF-IIHF Images
Les États-Unis ont amorcé la partie en lion, mais la Russie a lentement fait son entrée. En troisième période, les Américains ont été parfaits.

Cette victoire place les États-Unis au premier rang du groupe, mais avec un gain attendu du Canada ce soir contre la Lettonie, les deux équipes auraient neuf points avant leur duel du 31 décembre.

« Ce sera un bon match », a commenté Clayton Keller, l'un des buteurs cet après-midi. « Ce n'est pas quelque chose que tu as la chance de vivre souvent, donc nous avons hâte. »

Les Russes ont maintenant une fiche de 1-2, mais leurs trois points seront presque assurément suffisants pour atteindre les quarts de finale puisque la Lettonie et la Slovaquie n'ont aucun point jusqu'ici.

Trois joueurs américains ont touché la cible aujourd'hui pour les États-Unis qui ont encore une fois bien réparti leur production offensive.

« Nous avons démontré beaucoup de cœur et nous avons fait du bon travail pour les contrer en troisième période », a ajouté Keller. « Tous les trios ont marqué et ont du talent, mais le meilleur est encore à venir. Nous sommes sur la bonne voie. »

Même s'ils ont amorcé le match en lion et dominé les Russes 18-6 dans la colonne des tirs, les Américains ont retraité au vestiaire à égalité 1-1 après 20 minutes.

Les États-Unis ont obtenu le premier but de la rencontre à 4 min 14 s sur un superbe jeu de Keller. Il a saisi le disque, feinté le gardien de but Ilya Samsonov et un défenseur avant de loger la rondelle dans le fond du filet. C'était un vrai but de marqueur.

« Casey Fitzgerald a saisi la rondelle sur le bord de la rampe avant de l'envoyer vers moi », a expliqué Keller. « J'ai juste essayé de faire un jeu et j'ai été assez chanceux pour le battre. »

Keller et son partenaire de trio Colin White ont été efficaces tout l'après-midi, semblant connaître tous les gestes de l'autre. « Nous avons une bonne chimie », a admis Keller. « Nous avons joué sur le même trio il y a deux ans aux M18. Nous sommes les deux rapides et Joey Anderson complète bien notre trio. »

Mais malgré une superbe domination territoriale et possession de rondelle, sans oublier les trois seuls avantages numériques, ils n'ont pu ajouter à leur avance. En fait, la Russie a nivelé la marque avec le deuxième but en désavantage numérique du tournoi (la Suède a obtenu l'autre).

Sergei Zborovski s'est emparé d'une rondelle libre dans le centre de la glace et a effectué une belle remise en territoire américain où Yakov Trenin fonçait. Il a envoyé la rondelle dans les airs vers Kirill Urakov qui l'a frappée dans le filet à 11 min 59 s.

« Nous avons parlé de ne pas nous frustrer », a commenté Troy Terry à propos de l'humeur qui régnait dans le vestiaire après 20 minutes. « Nous ne voulions pas prendre aucun raccourci offensivement. Nous savions que nous aurions nos chances. »

Les Américains ont continué de patiner et pris les devants à 4 min 03 s de la deuxième période. Le tir vif de Charlie McAvoy décoché de la pointe a été bloqué partiellement par Samsonov et Colin White a marqué sur le retour.

À mi-chemin dans la période, ils ont pris une avance de deux buts sur une habile passe de l'arrière de la ligne rouge d'Erik Foley. Elle a été déviée près du poteau par Terry à 11 min 41 s et c'était 3-1.

« J'ai demandé la rondelle », a confié Terry. « Je savais que j'avais un mauvais angle et j'ai juste essayé de diriger la rondelle vers le filet. J'ai été chanceux, mais je vais le prendre. »

Juste quand les Américains semblaient en contrôle de la rencontre, ils ont écopé de deux punitions et les Russes ont obtenu leur deuxième but. Yegor Rykov attendait à la pointe avant de tirer et son tir haut a été dévié devant par Kirill Kaprizov pour réduire l'écart à un but. Ils ont dominé le reste de la période.

Cependant, les Américains ont ensuite calmé les choses et joué une troisième période presque parfaite. Le seul hic aura été une punition imposée à Erik Foley, mais la Russie, malgré de bonnes chances, n'a pu niveler la marque.

« Notre équipe commence vraiment à se souder », a analysé Terry. « Nous savons quel type d'équipe nous sommes et quand nous jouons comme aujourd'hui, nous pouvons connaître du succès. »

 

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