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Joie sur glace

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Montréal et Toronto accueillent les M20

Publié 26.12.2016 13:45 GMT-5 | Auteur Lucas Aykroyd
Joie sur glace
Les partisans de hockey à Montréal et à Toronto se réjouissent, car le Championnat mondial junior de l'IIHF est de retour pour la deuxième fois en trois ans. Photo : Richard Wolowicz / HHOF-IIHF Images
Le dernier film de La Guerre des étoiles ou le dernier album de Metallica? Pour les mordus du hockey, ce sera le Mondial junior qui s’amorce.

À l'approche de la vitrine annuelle de l'IIHF pour les M20 à Montréal et Toronto pour la deuxième fois en trois ans, un sentiment de joie envahit ces deux mecques canadiennes du hockey, de la rue, aux boutiques, aux hôtels, aux arénas hôtes. Ce sera bientôt le lever du rideau.

À la fin d'une année tumultueuse empreinte de défis, ce sera rafraîchissant de voir à l'œuvre de jeunes talents en provenance de 10 pays tenter de connaître leur heure de gloire. Et en ce monde du hockey propulsé par la jeunesse, leurs rêves peuvent se concrétiser très rapidement.

Cela ne s'applique pas seulement au succès auprès de l'équipe nationale, mais aussi aux prouesses professionnelles. Trois membres de l'équipe des étoiles du Mondial junior de l'an dernier – Auston Matthews des Maple Leafs de Toronto, Patrik Laine des Jets de Winnipeg, et Zach Werenski des Blue Jackets de Columbus – font déjà partie de l'élite dans la LNH où ils s'affrontent pour le trophée commémoratif Calder à titre de Recrue de l'année 2017 de la LNH.

Mais une chose à la fois. Nous sommes sur le point de rédiger une page d'histoire de l'IIHF dans deux villes dont les équipes de la LNH ensemble ont remporté plus de coupes Stanley que partout ailleurs. Au fil des ans, les Canadiens de Montréal, au premier rang de l'histoire avec 24 coupes, ont eu recours à d'anciens joueurs étoiles du Mondial junior tels Mats Naslund (1978), Shayne Corson (1986), et Carey Price (2007). Les Maple Leafs de Toronto, dont les 13 coupes les placent au deuxième rang de tous les temps, ont embauché d'anciens joueurs étoiles comme Alexander Mogilny (1988), Bryan McCabe (1995), et Dion Phaneuf (2004, 2005).

Comme c'est le cas chaque année, des questions fusent de toutes parts. Cinq pays différents ont remporté les sept derniers championnats mondiaux juniors. Aucun favori ne fait consensus de nos jours ce qui stimule l'anticipation nerveuse des partisans.

Mené par le capitaine Dylan Strome et par le centre Mathew Barzal, tous deux de retour de l'équipe de 2016, le Canada, pays hôte, pourra-t-il se remettre de la décevante sixième place obtenue l'an dernier à Helsinki et répondre aux attentes en or? Est-ce que la Finlande, championne en titre, obtiendra une autre brillante performance de l'excellent défenseur Olli Juolevi et suffisamment d'offensive des jeunes francs-tireurs Eeli Tolvanen et Aapeli Rasanen pour défendre son titre?

Est-ce que le gardien de but Ilya Samsonov, qui a acquis de l'expérience dans la KHL, est prêt à porter l'équipe de la Russie sur ses épaules et à garder les buts pour les éternels prétendants de l'entraîneur Valeri Bragin jusqu'à l'or pour la première fois depuis 2011? Avec des as de la créativité tels Jeremy Bracco des Rangers de Kitchener et Clayton Keller de l'Université de Boston, comment la formation américaine regorgeant de talent fera-t-elle pour répéter l'exploit réalisé au championnat de 2013 par une équipe qui comprenait John Gibson et Johnny Gaudreau?

Les Suédois ont subi un dur revers de 8-3 aux mains des Américains l'an dernier lors du match pour la médaille de bronze; la formation riche en talent de cette année, qui comprend le rusé Alexander Nylander, pourra-t-elle retrouver l'élan dont la Suède a profité de 2008 à 2014 en remportant six médailles en sept Mondiaux juniors?

Mais il n'y a pas que chez les « cinq grands » que les espoirs sont élevés. Les Tchèques, en quête de leur première médaille depuis celle de bronze en 2005, espèrent que leur gardien de but format géant Daniel Vladar et leur ingénieux avant Martin Necas les aideront à en surprendre plusieurs en accédant au moins aux quarts de finale. Pour leur part, les Slovaques se fieront à deux joueurs du prénom d'Adam – le gardien de but Adam Huska et le centre Adam Ruzicka – dans leur quête de l'or, et les négligés de l'Europe centrale pourront puiser dans leurs souvenirs de leur conquête du bronze en 2015 pour les inspirer à Montréal.

Le Danemark, qui connaît une amélioration constante, est de retour dans la division de l'élite pour une troisième année de suite. Si des joueurs comme les avants Joachim Blichfeld et Nikolaj Krag Christensen, repêchés par la LNH, sont en mesure de fournir une offensive et une défensive solides, Copenhague pourrait bien faire la fête en janvier. N'oubliez pas que l'an dernier, les Danois devançaient les Russes 3-2 alors qu'il restait moins d'une minute à jouer avant d'accorder un but tardif et de s'incliner en prolongation.

La Suisse dont la seule médaille de l'histoire du tournoi - une médaille de bronze - remonte à 1998 n'est pas pressentie pour monter sur le podium. Mais la jeune sensation de 17 ans Nico Hischier, que l'on compare déjà à des vedettes comme Henrik Zetterberg ou Connor McDavid, en a ébloui plusieurs en marquant deux buts lors de la défaite de 4-3 aux mains du Canada en match préparatoire, et il devrait aider son équipe à faire mieux que la neuvième place obtenue au tournoi l'an dernier.

La Lettonie, nouvellement promue, serait ravie de survivre afin de participer au tournoi de 2018 à Buffalo, New York. Cela exigera un travail exceptionnel devant le filet et une bonne production offensive de joueurs comme l'excellent tireur des Blazers de Kamloops Rudolfs Balcers – mais cette petite nation baltique aime bien déjouer les pronostics.

N'importe quel jour entre le 26 décembre et le 5 janvier, vous pourrez vous installer confortablement devant votre téléviseur pour regarder le Championnat mondial junior 2017 de l’IIHF sur RDS, le suivre sur Internet ou profiter en personne de l'action enivrante au Centre Bell à Montréal ou au Air Canada Centre à Toronto. Peu importe, vous serez toujours diverti et inspiré par les 31 matchs qui vous seront présentés. Vous n'oublierez jamais les habiletés, la vitesse, la détermination, le déchirement et la joie. C'est une tradition des Fêtes qui ne perd jamais de son lustre.

 

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